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Le saint qui a joué un rôle de premier plan dans la diffusion du rosaire était breton. Il s’agit du bienheureux Alain de la Roche, né près de Plouër-sur-Rance (Côtes d’Armor) vers 1428. Disciple de saint Dominique, il a favorisé la diffusion du rosaire en en modifiant quelque peu la structure. De cinquante Ave Maria entrecoupés de cinq Pater noster, il le multiplia en effet par trois pour l’associer aux 150 psaumes bibliques en y ajoutant les méditations des mystères composant les faits majeurs de la vie de Jésus et de sa mère (mystères joyeux, glorieux et douloureux).
Dans ses écrits, il confie quinze promesses (protections et grâces) mariales aux fidèles attachés au rosaire. Celles-ci ont été approuvées par le Vatican en 1895. Très attaché à la dévotion mariale, il composa aussi plusieurs prières à la Vierge Marie, dont « Ô Mère ! Voilà mon âme, voilà mon corps, ils sont à Vous » :
Vierge Sainte, dont la gloire, après celle de Dieu, surpasse toutes nos pensées ;
Vierge la plus Sainte entre tous les saints, souveraine Dispensatrice de la grâce,
Mère de notre salut et de tous les biens, pourrait-on sans folie cesser de Vous aimer,
cesser de Vous honorer, de Vous invoquer ?N’êtes-Vous pas notre lumière, notre secours, notre consolatrice,
notre refuge, et après votre adorable Fils, toute notre espérance, tout notre bonheur ?
Oh ! Mille fois heureux, ceux qui savent Vous aimer,
Vous honorer, Vous servir en enfants dévoués !Ô Mère ! Voilà mon âme, voilà mon corps, ils sont à Vous.
Que vos Leçons, que votre Protection m’accompagnent partout et toujours,
Vous, ma défense et ma vie !
Ainsi-soit-il.
Le rosaire, une prière très aimée par les Papes :
