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Le père Ardura quitte le Comité pontifical des sciences historiques

Pope Francis during his weekly general audience in Saint Peter's square at the Vatican

Antoine Mekary | ALETEIA

I.Media - publié le 14/09/23

Le jésuite polonais Marek Inglot succède au père Bernard Ardura à la présidence du Comité pontifical des sciences historiques, a annoncé le Bureau de presse du Saint-Siège ce jeudi 14 septembre.

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Le pape François a nommé à la tête du Comité pontifical des sciences historiques le père Marek Andrej Inglot, membre de la Compagnie de Jésus et professeur à la Grégorienne, a fait savoir le Bureau de presse du Saint-Siège le 14 septembre 2023. Il succède au prêtre français Bernard Ardura, religieux prémontré, qui avait été nommé à cette charge par Benoît XVI en 2009.

Le père Marek Inglot, 62 ans, enseigne depuis 1993 au sein de la Faculté d’Histoire et des Biens culturels de l’Église de l’Université pontificale Grégorienne, à Rome, où il a obtenu un doctorat en 1995. Durant l’année universitaire à venir, il doit notamment y animer un séminaire sur la recherche des sources bibliographiques pour la connaissance des ordres religieux. 

14 ans de service à la présidence de ce Comité

Entré dans la Compagnie de Jésus en 1980, le père Inglot a été ordonné prêtre en 1988 et a prononcé ses vœux perpétuels en 1997. Il est membre du Comité pontifical pour les Sciences historiques depuis le 17 mars 2020. Il a notamment publié un livre sur la présence des jésuites dans l’Empire russe entre 1770 et 1820 et leur rôle dans la restauration de la Compagnie par Pie VII en 1814.

Le père Bernard Ardura, qui avait atteint le seuil des 75 ans le 1er septembre dernier, se retire après près de 14 ans de service à la présidence de ce Comité. Ce religieux prémontré, ordonné prêtre à Bordeaux en 1972, a assumé un long service à Rome, notamment auprès du cardinal Paul Poupard, en tant que sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la Culture de 1991 à 1997 puis secrétaire de ce même Conseil de 1997 à 2009.

Benoit XVI l’avait ensuite nommé, le 3 décembre 2009, à la tête du Comité pontifical des sciences historiques. Il a alors succédé au cardinal allemand Walter Brandmüller, qui est devenu depuis l’un des opposants les plus virulents aux réformes entreprises par le pape François.

Le mandat du père Ardura a notamment été marqué, le 15 mai 2022, par la canonisation de Charles de Foucauld, cause dont il fut un postulateur enthousiaste, identifiant notamment un miracle survenu dans un établissement scolaire de l’ouest de la France. Il est par ailleurs l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire des ordres monastiques, le Concordat napoléonien de 1801 ou encore les défis de la construction européenne, s’intéressant particulièrement à la figure de Robert Schuman, homme politique français faisant l’objet d’un procès en béatification.

Un comité institué par Pie XII en 1954

Le Comité pontifical pour les sciences historiques a été institué par Pie XII en 1954, donnant ainsi une forme plus stable et plus élargie à la ‘commission cardinalice pour l’étude des sciences historiques’ mise en place par Léon XIII en 1883, dans le contexte de la crise moderniste. Ses membres travaillent sur l’exploitation des archives de l’Église, en lien avec des institutions ecclésiastiques ou laïques.

Les dossiers liés à la Seconde guerre mondiale ont récemment fait l’objet d’une attention particulière, avec un séminaire organisé en juin 2023 au sujet du sauvetage des juifs de Bulgarie, ou encore un ouvrage dédié à la figure du cardinal Eugène Tisserand, « Juste parmi les nations ».

Tags:
Curie romaineHistoirePape FrançoisVatican
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