Au lendemain de son voyage à Marseille, le pape François est apparu, comme chaque dimanche à midi, à la fenêtre du Palais apostolique du Vatican pour réciter la prière mariale avec plusieurs milliers de fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre de Rome. Dans sa courte catéchèse, il a commenté l’Évangile du jour consacré à la parabole des Ouvriers de la dernière heure dans laquelle Dieu rémunère de la même manière chacun des ouvriers, même ceux qui n’ont travaillé qu’une heure.
“Cela semble être une injustice, mais la parabole ne doit pas être lue à travers des critères salariaux”, a expliqué le pape François. “Elle veut plutôt nous montrer les critères de Dieu, qui ne calcule pas nos mérites, mais qui nous aime comme des enfants”.
Dieu ne mesure pas l’amour à l’aune de nos rendements.
Reprenant un commentaire de saint Grégoire le Grand, le Pape a assuré que Dieu cherchait l’homme “toutes les heures du jour”, c’est-à-dire, à toutes “les différentes étapes et saisons de notre vie jusqu’à la vieillesse”. Et d’assurer : “Son cœur n’est jamais en retard, il nous cherche et nous attend toujours”.
Distinguant la justice de l’homme et celle de Dieu, qui “ne mesure pas l’amour à l’aune de nos rendements”, le Pape a insisté à deux reprises : “Dieu nous aime, un point c’est tout”. Il a enfin mis en garde les croyants contre le risque “d’avoir une relation ‘mercantile’ avec Dieu, en comptant davantage sur nos propres prouesses que sur la générosité de sa grâce”. Il s’agit pour François de sortir de la “cage du calcul” pour être véritablement généreux.