Utile ou futile ? En rentrant chez soi le soir, quelle joie de retrouver sa maison, son « cocon », avec ses détails si chers à notre cœur. Pourtant, au fil des semaines, des mois et des années, il est facile d’accumuler si bien qu’il devient parfois difficile de discriminer l’essentiel du superflu, la propriété utile et la propriété futile. Est-ce bien moi qui possède toutes ces choses ou bien ce sont elles qui me possèdent ? Qu’y a-t-il de fertile, c’est-à-dire quels sont les objets qui me permettent de participer à l’œuvre de la création ? Inversement, quels sont ceux qui m’encombrent, m’alourdissent ?

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Se dépouiller, c’est rarement un appel radical à la misère mais c’est toujours une demande exigeante pour « posséder comme si on ne possédait rien ». C’est ainsi que l’on devient véritablement régisseur au nom du Seigneur, rappelle l’un des enseignements du parcours Zachée. Dans une lettre adressée à l’évêque d’Assise, le pape François rappelle ainsi que « de Noël à Pâques le chemin du Christ est un mystère de dépouillement… et le dépouillement un mystère d’amour », qui ne consiste pas à « mépriser » les « réalités du monde », mais à faire en sorte que tous bénéficient des « beautés » de la Création, « de façon sobre et solidaire, avec une hiérarchie de valeurs qui met l’amour à la première place ».

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