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Anne, Noémi, Raïssa… Pourquoi font-elles le pèlerinage des mères ?

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Corinne SIMON/CIRIC

Pèlerinage des mères de famille à Cotignac, juin 2015.

Mathilde de Robien - publié le 08/06/23

Si de nombreux pèlerinages des mères de famille ont lieu toute l’année, les plus gros se déroulent ces 9, 10 et 11 juin, réunissant des milliers de femmes désireuses de confier leur famille au Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie.

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Une organisation millimétrée pour anticiper ces trois jours sans « Maman » à la maison, un effort physique, des conditions souvent spartiates… Mais qu’est-ce qui peut bien pousser ces milliers de mères de famille à quitter leurs proches et leur confort pour marcher sous le soleil ou sous la pluie, durant ce mois de juin réputé pour être pourtant bien chargé ? Les réponses sont multiples et propres à chacune mais à les entendre, une vraie joie résulte de se retrouver entre femmes pour prier, marcher, partager et grandir dans sa vocation de femme, d’épouse et de mère.

Une joie contagieuse ! En effet, les pèlerinages dédiés aux mères de famille attirent de plus en plus de participantes. Dans le sillage du pèlerinage des mères à Cotignac, « berceau » du « pélé des mères » lancé en 1986, d’autres pèlerinages se sont montés aux quatre coins de la France. Aujourd’hui, ce sont des milliers de femmes qui convergent vers des sanctuaires tout aussi emblématiques tels que le Mont-Saint-Michel, Vézelay, Sainte-Anne d’Auray, l’Ile Bouchard, Rocamadour ou Montligeon mais aussi vers des lieux mariaux moins connus comme Pellevoisin (Indre), Notre-Dame de Freyneau (Drôme) ou encore Notre-Dame du Marillais (Maine-et-Loire). Chaque année, notamment au mois de juin, elles viennent déposer leurs intentions au pied de la Vierge Marie.

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Messe de clôture du pèlerinage des mères de famille, Cotignac, 2022.

Partager ses joies et ses peines avec d’autres mères

« Cela fait plusieurs années que j’avais envie de faire le pèlerinage des mères, j’avais toujours ce frein à l’idée de laisser mes enfants, j’avais trop peur qu’ils souffrent de mon absence, mais cette année, j’ai vraiment besoin de me ressourcer, de me retrouver en tant que femme, mère, épouse et paroissienne », confie Raïssa, mariée et mère de deux enfants, consultante en développement commercial. Conquise par l’enthousiasme communicatif des pèlerines de sa paroisse, elle s’apprête à marcher jusqu’à Vézelay, une grande première. « Quand j’ai vu toutes ces mères qui revenaient du pèlerinage l’année dernière, heureuses d’avoir pu déposer leur fardeau, et unies les unes aux autres par cette expérience, cela m’a donné envie d’avoir à mon tour ce cœur-à-cœur avec le Seigneur et de créer des liens avec les autres mamans ».

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Pèlerinage des mères, Vézelay, 2022.

C’est aussi une grande joie pour Noémi, mère de trois enfants et art-thérapeute, de partager ses joies, ses peines et ses difficultés avec d’autres femmes. « La première fois, j’étais assez réticente à l’idée de partager mon intimité avec autant de personnes ! Mais j’ai découvert une vraie authenticité, une grande simplicité dans les échanges », témoigne-t-elle. Cette année, elle fait partie de l’équipe organisatrice et part à Vézelay avec une quarantaine de femmes rattachées aux paroisses de Saint-Leu-la-Forêt, Cormeilles et Argenteuil (Val d’Oise). Une belle dynamique puisqu’elles étaient dix-huit l’année dernière.

Remercier et demander des grâces

L’objectif du pèlerinage est de marcher ensemble mais aussi de prier pour sa famille et pour des intentions personnelles. Anne-Virginie, mère de cinq enfants, infirmière, entreprend cette année encore le pèlerinage des mères à Cotignac avec sa paroisse de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). « La dernière fois que j’y suis allée, j’ai été pleinement exaucée, avec la conversion de mon mari et l’achat de notre maison avec tous les critères demandés à saint Joseph ! Alors j’y retourne cette année pour rendre grâce dans un premier temps, puis pour déposer mes intentions en tant que maman, toutes celles que je porte au quotidien, notamment le désir d’enfant d’une de mes sœurs car je sais que les grâces de Cotignac sont spéciales. »

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Messe de clôture du pèlerinage des mères, Cotignac, 2022.

Mais les grâces de la Vierge Marie ne sont pas réservées aux pèlerines de Cotignac ! Nombreuses sont celles à se rendre dans d’autres lieux remplis de la présence de la Vierge. Ainsi Anne, mère et grand-mère, pharmacienne à la retraite dans la Drôme, marche avec une soixantaine de femmes vers le sanctuaire Notre-Dame de Freyneau, à Marsanne (Drôme). « Cela permet de désengorger Cotignac, et la logistique est moins compliquée. Et la Vierge y octroie de nombreuses grâces ! Il y a quatre ans, je l’ai fait avec une de mes filles qui désirait un enfant, elle est tombée enceinte quelques jours après ! Cette année, je suis accompagnée par une autre de mes filles, éprouvée aussi par l’attente d’un enfant. Nous prions pour nos enfants, nos maris, que ce soit pour des examens, des maladies… toutes ces intentions que nous portons en tant qu’épouse, mère et grand-mère et que nous confions au Seigneur par l’intercession de Marie. »

Grandir et se convertir

« Pendant le pèlerinage, on quitte notre rôle de mère pour se ressourcer, pour vivre une expérience intime avec ce Dieu qui nous aime, pour rire, pour pleurer ensemble… Mon grand désir est de me laisser transformer et de remettre sous le regard de Dieu ma vocation de femme, de mère, d’épouse », confie à nouveau Noémi. Un ressourcement spirituel favorisé par les temps d’enseignement, donnés par les prêtres ou les religieuses qui accompagnent les mères tout au long du pèlerinage, par l’accès aux sacrements notamment la réconciliation et l’eucharistie, par la prière personnelle et enfin par la « prière des sœurs« , qui permet de s’écouter et de prier les unes pour les autres.

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Pèlerinage à Vézelay, paroisse de Saint-Leu-la-Forêt, 2022.

Noémi espère, pour elle et ses compagnes, que chacune s’élève dans sa vocation de femme. Et la basilique de Vézelay, qui abrite les reliques de Marie-Madeleine, n’est pas un lieu anodin : « De la même manière que Marie-Madeleine a été témoin de la résurrection du Christ, j’ai eu la grâce d’être témoin de résurrections dans la vie de chacune des femmes avec qui j’ai marché. »

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