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Mon Carême Laudato si’ : défi n°19, arrêter de râler

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La rédaction d'Aleteia - publié le 26/03/19

En se conformant au Christ, l’homme « fait également du bien à la Création », a expliqué le pape François dans son message de Carême 2019. À la suite du souverain pontife, Aleteia vous propose chaque jour du Carême un défi pour prendre soin de notre « maison commune ». Aujourd’hui, arrêter de râler.

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Râler, se plaindre, rechigner, souffler, bougonner… C’est une belle palette de verbes qu’offre la langue française pour décrire une réalité peu reluisante que beaucoup de gens vivent — ou subissent — au quotidien. Parce que cette situation subie ou choisie n’élève pas l’âme, Aleteia vous propose aujourd’hui de prendre conscience du nombre de fois que vous-même ou les personnes de votre entourage se plaignent. À chaque fois que vous entendez une plainte ou un bougonnement, faites mentalement un signe de croix ou confiez rapidement cette personne à Dieu.


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À de multiples occasions, le pape François a invité les chrétiens à quitter cette attitude de plainte contenue, de victimisation. « Tu veux guérir ? Tu veux être heureux ? Tu veux améliorer ta vie ? Alors lève-toi, prends ton brancard, et marche ! » avait exhorté le pape François, dans une homélie au cours d’une de ses messes matinales, à Sainte-Marthe. S’inspirant de l’injonction adressée par Jésus au paralysé dans l’Évangile du jour (Jn 5, 1-16), il avait appelé le chrétien à « une vie, quelle qu’elle soit, conduite avec joie, sans se plaindre et tomber dans l’acédie qui paralyse ». Pour poursuivre votre réflexion, n’hésitez-pas à vous plonger dans les enseignements du parcours Zachée ou à relire le conte oriental ci-dessous, celui de la fougère et du bambou, qui montre bien que la vie est faite de moments difficiles et de moments heureux, mais que les moments difficiles sont ceux pendant lesquels on se construit, on se fortifie, pour grandir encore et avancer.

« Un jour, je me suis avoué vaincu… J’ai renoncé à mon travail, à mes relations, à ma vie. Je suis alors allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ?, lui ai-je demandé.
– Regarde autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou ?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.

La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de vingt mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ses racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancien, et il continua :
Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, lui dit l’ancien, et il continua :
Le bonheur te rend doux. Les tentatives te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. Le succès te rend brillant.
Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines. »




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